Mars 2019
Dimanche 3 mars 15 h 30 durée 45 mns dès 5 ans
Camille Saint Saëns et Tchaïkovski remixés, La Petite fille aux allumettes, Le Petit chaperon rouge et Le
Vilain petit canard revisités façon hip-hop : un pari osé mais sublimé par la chorégraphe Séverine Bidaud et
sa compagnie. Voilà une autre façon de raconter ces histoires que tout le monde connaît. Tout en
s’appropriant ces monuments de la littérature enfantine et de la musique classique, les quatre danseurs nous
initient au break, krump, popping, techniques vibrantes qui allient ondulation des bras et tempos endiablés.
Un grand méchant loup en costume qui étreint un petit chaperon frémissant
Lundi 04 mars à 20 h théâtre 1 h 35 dès 13 ans
Dix flammes incandescentes sur scène. Dix femmes qui brûlent le plateau. Nées de parents immigrés, elles
portent, entre fiction et réalité, leur parole avec désir, sensibilité, fougue et générosité. Pendant deux ans,
Ahmed Madani a écouté se raconter des femmes des quartiers populaires. Elles ont chacune livré leur
histoire, leurs visions, leurs espoirs, fournissant la matière à partir de laquelle s’est élaborée la pièce.
Longtemps négligée, la parole de ces f(l)ammes se retrouve placée au centre d’un acte théâtral délibérément
tourné vers le poème, vers une incarnation où la danse et le chant, autrement dit la joie, auraient leur rôle
Lundi 04 mars à 19 h 30 : marionnettes durée 50 mns
Une petite fille au corps de bloc-notes vit dans un monde en papier. Mais la blancheur immaculée des
paysages ne cacherait-elle pas une réalité plus sombre ? Dans ce pays tout blanc, le vent gronde, sourd et
capricieux. Il faut se pencher en avant pour résister à ses assauts. Une petite fille est là, qui s’en accommode
sans grande joie, jus-qu’à ce qu’une bourrasque plus forte que les autres l’envoie valser en l’air, par-delà les
frontières…Elle atterrit, émerveillée, dans un monde fait de brouillons, de fresques, de mots colorés, teintés
de joyeuses idées. Quelle fête ! On peut donc écrire sa vie comme on l’entend ! Des crayons, des feutres et
un peu d’imagination la pousse à explorer sa propre personnalité… La voilà toute chamboulée !
Ce spectacle visuel et poétique parle de censure avec subtilité. Sans parole, il arrive à faire ressentir la peur,
la curiosité et l’allégresse. En montrant la force du combat des idées, il en donne l’élan et l’énergie.
Vendredi 08 mars à 20 h théâtre durée 2 h
Pauline Bureau met en scène Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest et figure héroïque malgré elle de
l’affaire du Mediator. Mais elle s’intéresse aussi aux victimes qu’elle est allée interroger et dont la parole
constitue la matière première de son texte, un chœur duquel se détache une victime, Claire Tabard, à qui l’on
a prescrit le Mediator pour perdre du poids. Un traitement fatal à son cœur. Ici le combat se fait féministe car
ces femmes sont aussi victimes des normes et des modèles imposés. À la justesse du combat politique et au
réalisme des situations, Pauline Bureau a su apporter la dose d’humour et la distance nécessaires pour «
raconter une histoire d’ aujourd’hui qui résonne fort » en elle. Et en nous
Samedi 16 mars à 20 h 30 musique , durée 1 h 10 dès 8 ans
Une pianiste à la virtuosité prodigieuse, des pièces symphoniques, des grands maîtres de l’ère classique, une
jeune violoniste normande talentueuse, Sarah Jégou-Sageman, les ingrédients sont réunis pour passer une
délicieuse soirée. Marie-Ange Nguci, pianiste lauréate d’une multitude de prix internationaux sera la
marraine, le temps d’un concert de l’enfant prodige du pays. Entre la musique de Mozart, Beethoven et
Haydn, la légèreté brillante de ces deux jeunes femmes instrumentistes et le talent des musiciens de
l’Orchestre Régional de Normandie, c’est un grand moment musical qui laisse entrevoir les ardeurs
romantiques, de la Vienne d’antan.
Dimanche 17 mars 17 h, durée 2 h pour adultes
Depuis trente ans, Marc, Serge et Yvan sont amis, jus-qu’au jour où Serge achète un tableau entièrement
blanc (si on cligne les yeux, on peut apercevoir de fins liserés blancs transversaux…). Serge présente à Marc
son acquisition. Marc contemple l’oeuvre et s’enquiert de son prix. Cette scène anodine est le point de départ
d’un « cataclysme » entre les trois amis. Avec Charles Berling.
Vendredi 22 mars 19 h 30 durée 1 h
Les ondulations paisibles du violon et des cerceaux sont ici des odes à l’impossible mouvement perpétuel.Un
jongleur passionné et une musicienne enflammée cherchent à entrer dans nos émotions, mettre à l’unisson
nos battements cardiaques et les boucles de la musique et du cerceau. Ils convoquent pour cela les derviches
tourneurs, les toupies, les moulins, les tornades et les moteurs. Du point à l’univers, tout n’est que cercle.
La musique évoque ici des images incarnées par les cerceaux sans cesse en mouvement. Le jongleur et la
violoniste croisent leurs instruments qui se répondent, ripostent, s’enlacent, répliquent. Ils déforment les
cercles, concentrent les formes, cherchent le point, le centre.
Mardi 26 mars à 19 h 30 durée 1 h 10
Fred est une marionnette. Son rêve d’être un homme » normal » dans une vie » normale » va vite tourner
en farce déjantée ! Ah ! Connaître l’amour, le grand frisson ! Avoir un boulot pour gagner de l’argent ! Être
beau, fort et entouré d’amis ! L’aspiration de tout un chacun… qui s’avère dure à atteindre quand on est une
marionnette en tissu. La dure réalité de la vie rattrape Fred. De rendez-vous absurdes à Pôle Emploi en fêtes
débridées, de situations cocasses en tentatives ratées, il lutte au quotidien contre les préjugés, avec une
dérision complètement loufoque.